Chiots
Le chiot : son arrivée chez vous après l’élevage
Comment choisir son chiot
Je suis professionnelle canin
- Je peux vous aider à choisir votre futur chien (quel est le compagnon (race…) qui vous correspond le mieux, à vous, à votre mode de vie…).
- Je peux vous apprendre à faire passer le test de Campbell à votre futur chiot qui vous dira quel est son caractère.
- Je peux vous orienter dans votre choix, à savoir : éleveur, refuge, particulier…
Avant l’adoption du chiot
- Mon rôle est de vous apprendre le mode de fonctionnement comportemental du chiot, ses besoins et attentes.
- Mon rôle est aussi de vous apprendre les différentes règles à adopter et à suivre en famille pour le bon développement de votre chiot, ce dans le but d’avoir un chien adulte équilibré, avec qui vous allez vivre en harmonie.
Arrivée du chiot
Une fois le chiot adopté :
- Je vous explique comment lui faire faire son premier voyage en voiture quand vous allez le chercher pour qu’il ne prenne pas la voiture pour une source phobique et pour que tout se passe bien.
- Je vous explique comment votre nouveau compagnon doit découvrir son nouveau foyer en vous prenant déjà pour un bon « Alpha ».
- Je vous explique comment faire passer la première nuit à votre chiot pour que celle-ci se passe le mieux possible et que vous puissiez dormir les suivantes
Les premiers instants du chiot chez vous
Je vous aide à mettre en place les différentes étapes d’installation du chiot dans votre famille.
- Je vous apprends à mettre en place une bonne socialisation de votre chiot : pour qu’il s’entende bien avec d’autres animaux, n’ait pas peur des étrangers à la famille, etc…
- Je vous apprends les règles de base pour une bonne coexistence du chiot et de l’enfant.
- Je vous apprends les bases d’une bonne hiérarchie en douceur afin que votre chiot devienne le chien de vos rêves.
- Je vous apprends à mettre en place les règles à suivre pour inculquer la propreté à votre chiot.
- Je vous aide à comprendre les besoins nutritifs de votre chiot qui sont adaptés à sa race, ses besoins. Je vous conseille dans le choix d’une bonne alimentation nécessaire à son bon développement.
Le chiot : son éducation
L’éducation du chiot sera fondée sur tendresse, patience et fermeté.
- J’inculque à votre chiot les premières règles de l’éducation.
- Je vous apprends à mettre en place les premières promenades.
- Je vous explique comment faire découvrir positivement son environnement au chiot.
- Je vous initie aux jeux d’éveils et éducatifs dans le but de bien maîtriser votre chiot.
Mon but est de vous aider à ce que votre chiot devienne un adulte bien dans ses poils, bien éduqué, équilibré, stable, éveillé, doté d’une bonne sociabilisation.
L’évolution du chiot dans son milieu d’élevage
Je peux proposer aux éleveurs, amateurs ou professionnels, une formation en psychomotricité du chiot qui leur permettra d’avoir des petits bien dans leurs poils, équilibrés, stables et éveillés.
Tout chiot qui a bénéficié de psychomotricité dans sa petite enfance sera plus éveillé, rapide pour les apprentissages et de ce fait plus vite performant en travail qu’un autre.
Pendant toute cette durée, les chiots seront stimulés par de délicates manipulations pratiquées en douceur car leurs ossature est encore molle et fragile. Une erreur de manipulation peut provoquer des déformations irrémédiables chez le futur adulte. Ces exercices ont pour but de tester les reflexes néonataux des chiots.
Après le quatorzième jour :
De quatorze à vingt et un jours, les différentes séquences comportementales des futurs chiens adultes vont faire leur apparition ainsi que leurs sens. C’est là que les aires d’éveils vont entrer en jeu.
Une aire d’éveil est un espace d’environ 9 m2 dans lequel les chiots se déplaceront sous surveillance quotidiennement.
Entre deux et douze semaines, le chiot entre dans sa phase de sociabilisation.
C’est à ce moment qu’il faut mettre les chiots en contact positif avec les différents êtres vivants qu’il sera censé reconnaître comme « races amies ». Ces êtres, sous surveillance étroite, doivent être très doux, sociables et patients pour qu’il n’arrive rien de fâcheux aux chiots.
Un chat qui attaquerait à ce moment un chiot, ferait alors de son espèce l’ennemi juré à vie au lieu d’une race amie.
Durant ce même temps, le seuil d’homéostasie sensoriel des chiots et futur chiens adultes se met en place. C’est une espèce de disque dur auquel le chien se réfèrera durant toute son existence. Plus le chiot aura vécu de situations variées dans sa petite enfance, plus adulte il sera paré pour faire face à toute situation nouvelle. Il deviendra ainsi un chien stable et équilibré.
La pire situation pour le chiot : sortir d’un milieu d’élevage pauvre en expériences pour se retrouver par la suite dans un lieu de vie riche en stimulations diverses.
Quand un chien souffre d’un syndrome de privation sensoriel, il a un trouble du développement, il est en proie à des craintes, phobies plus ou moins handicapantes pour lui en fonction du fait que son seuil d’homéostasie sensoriel est plus ou moins bas.
Entre quatre et sept semaines :
La sociabilisation homme/chien se met en place, c’est l’imprégnation double. Le chiot va reconnaître ses races amies et ennemies.
La sexualité va également prendre ses références à ce moment ; d’où l’aspect vital de laisser le chiot en fratrie et en contact avec ses congénère pour qu’il n’ait pas de références erronées comme s’imprégner au chat de la maison ou à l’homme !
Les chiots doivent aussi rester en présence de leur maman jusqu’à l’adoption afin qu’elle puisse leur apprendre tous les modes de communications intraspécifiques.
Entre 3 et 5 semaines, la notion de peur n’existe pas chez le chiot, il est attiré par tout ce qui est nouveau, a soif de connaissance.
Entre 5 et 7 semaines, le chiot est dans sa période aversive, le sentiment de peur apparaît, la méfiance de l’inconnu se met en place, il doit en cette période éviter toute expérience négative, découvrir le monde en mode « cocooning » de façon positive.
A partir de six semaines :
A ce moment, les manipulations seront multipliées, c’est à 7 semaines qu’on effectuera le test de Campbell qui sera alors le plus adapté et le plus efficace.
C’est aussi à ce moment qu’un réel parcours remplacera l’aire d’éveil première. Il faudra prévoir environ 25m2 pour 5 chiots.
Les chiots s’y amuseront tous les jours et toujours en présence de l’éleveur.
A cet âge-là les chiots peuvent assimiler certains apprentissages mais uniquement en méthode naturelle.
Après six semaines le chiot est capable d’apprendre :
*Par observation de la mère qui sera leur leadership naturel
*En mettant en place le reflexe de Pavloff : par exemple introduire le rappel au sifflet ( distribution de la gamelle avec coup de sifflet) etc. …L’homme introduit son ordre en l’associant à de l’agréable pour le chiot
C’est aussi à cet à âge que les chiots vont assimiler les bases de la propreté.
Attention :
En faisant suivre toutes ces initiations aux chiots, il faut bien veiller à les toucher avec beaucoup de délicatesse, tout en douceur et avec amour.
Ce sont des chiots, ils sont fragiles.
Lors de ces exercices :
- Les chiots ne doivent pas s’effrayer
- Ils ne doivent pas se faire réprimander
- Les exercices ne doivent pas dépasser le quart d’heure quotidien
A cet âge le chiot passe la plus grande partie de son temps à dormir et n’est réveillé qu’à la tétée
Informer le futur propriétaire
C’est entre deux et trois mois que le seuil d’homéostasie sensoriel et la sociabilisation se mettent en place de façon définitive. A quatre mois c’est l’imprégnation qui se termine.
C’est aussi à deux mois que le chiot entre dans sa période sensible : la peur est là tout ce qui est nouveau pour lui, l’effraie !
C’est entre deux et trois mois que tout le caractère et le comportement du futur chien adulte se met en place !
Il faut donc veiller à le stimuler positivement sans qu’il ne lui arrive rien de fâcheux à ce moment sous peine de lui laisser des séquelles (craintes) irrémédiables
Il faut donc poursuivre l’investissement de l’éleveur en faisant faire des découvertes du monde de façon positive à notre nouveau chiot, il faut continuer de lui accroitre son seuil d’homéostasie sensoriel et sa sociabilisation sans le terroriser ou traumatiser.
Si, par exemple, vous vous trouvez avec votre chiot et qu’il s’effraye de quelque chose, surtout ne le rassurez pas. Cela renforcerait sa crainte.